Cinquantenaire de la mort de Frantz Fanon.

  • Bibliothèque Municipale de Case-Pilote Place Gaston Monnerville, Case Pilote
  • Le 24 novembre 2011
  • 0596 78.72.55
  • 18H30

Causerie autour de l'oeuvre de Frantz  Fanon à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Frantz Fanon en présence  de l'historienne Marie Hélène Léotin et Wifried Fontaine du Cercle de Frantz Fanon
Héros de la lutte antinazie et figure de proue du combat contre le colonialisme, Frantz Fanon naquit à Fort de France en Martinique dans un milieu aisé. Enfant illégitime d’un couple « sang mêlé », il fut en outre marqué par le fait qu’il était le plus noir des huit enfants de sa famille. Entre 1939 et 1943, il poursuit ses études au lycée Schœlcher où enseigne Aimé Césaire. Puis, hostile à la politique du maréchal Pétain, il se rend à Dominique pour rallier les Forces françaises libres de la région caraïbe.
En 1947, il s’inscrit à la Faculté de médecine de Lyon et se spécialise en psychiatrie. C’est alors qu’il s’engage dans la rédaction de sa synthèse, Peau noire, masques blancs qui est publiée en 1952, l’année où il se trouve à l’hôpital de France avec la lutte antinazie.
En 1953, il est nommé médecin-chef de l’hôpital de Blida en Algérie où il passera trois ans à soigner des malades mentaux dans le contexte de la guerre de libération nationale. Proche du Front de Libération Nationale (FLN) dont il deviendra membre en 1957, Fanon démissionne de son poste de médecin chef en 1956 pour se rendre à Tunis et s’engager plus avant dans le combat.
En 1960, au moment où il rédige son grand livre, Les Damnées de la Terre, le plus beau manifeste de la révolte anti coloniale, il se sait atteint d’une leucémie. Il meurt en décembre 1961 dans un hôpital de Washington , convaincu du caractère inéluctable de l’indépendance pour laquelle il a tant lut