Rencontres de théâtre amateur : les sardines grillées

  • Théâtre Aimé Césaire Rue Victor Sévère, Fort de France
  • Du 11 mai 2011 au 13 mai 2011
  • 0596594329 - 0696220727
  • 18 euros - 15 euros

les sardines grillées :une pièce de J.C Danaud interprétée par la Compagnie Virgul'. Représentations les 12,13, 14 mai  2011 (19H30).
Virgul Présente Brigitte VILLARD-MAUREL  Juliette MOUTERDE  dans  « Les sardines grillées » de Jean-Claude DANAUD. Mise en scène et Scénographie  Valer’EGOUY .Régisseur  Fred LIBAR .
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Une rue, un banc. Domaine de Victoire, inénarrable clocharde qui règne depuis 20 ans sur le
quartier. Elle a élu domicile sur un banc public face à une maison bourgeoise dans une ville de
province. Choix peu anodin : pour des raisons personnelles, cette habitation l’intéresse particulièrement.  Pour étendre son pouvoir jusqu’à cette demeure, Victoire grille tous les jours des sardines (dont l’odeur se répand allègrement jusqu’aux narines des propriétaires) et elle détourne de ses fonctions, la bonne qui doit passer devant le banc pour entrer chez ces patrons.  A ce petit jeu, ce sont les bonnes qui trinquent le plus, tiraillées qu’elles sont entre la clocharde et leur maîtresse de maison. Depuis toutes ces années pas une seule n’a résistée plus de 6 mois
dans la place. Arrive Solange, la nouvelle bonne qui, à la différence des autres, n’est pas de première
jeunesse, même si elle ne connait pas encore grand-chose de la vie. Cette rencontre explosive
va permettre de découvrir deux femmes drôles, surprenantes et attachantes. Cette pièce est une mise en abyme du quotidien : la rue, dans son ordinaire le plus banal, se métamorphose en une pièce où apparaissent des personnages que seule la magie de l’instant ou de l’instinct pousse à se découvrir.
Le trait est vif, incisif, cinglant. Les répliques volent comme autant de scalpels et laissent les
personnages et les situations dépouillées. Le propos oscille entre le drame et le rire et met en
scène des personnages émouvants et pitoyables. Si Jean-Claude Danaud aime bien les hommes, il les châtie durement et pose la question de la place de la femme dans la société.