Rencontres de l'oralité
- Domaine de Fonds Saint-Jacques 194 rue du pavé Quartier Saint-Jacques, Sainte Marie
- Du 28 octobre 2011 au 11 novembre 2011
- 0596 69 10 12
Samedi 29 Octobre.
16h « An Mémwa pou Lézancêt » Veillée culturelle en hommage aux ancêtres
-16h : « Ma belle ka di» Documentaire
Restitution de la Résidence d’artiste de Cristiano Berti. (février 2011)
Du charme éprouvé à la lecture du livre « La Prisonnière des Sargasses » de Jean RHIS, Cristiano BERTI, artiste visuel italien, a ressenti le désir de travailler à un projet qui pourrait reprendre le jeu de miroirs identitaires commencé par Jean Rhys. L’un des personnages du livre de J. Rhys s'appelle Christophine et vient de la Martinique. Elle joue un rôle important dans l'histoire de part sa capacité àétablir un lien entre le monde des Blancs et celui des Noirs. Dans le récit, Christophine pratique les arts magiques, et elle est donc enveloppée par une indispensable aura de mystère….
Dans sa rencontre avec la Martinique, le regard de Cristiano Berti s'est ensuite déplacé de la dimension littéraire vers les sujets du récit tiré de la réalité et de la mémoire. Il a choisi d’interroger la mémoire ou plus exactement le « rôle de la mémoire » dans la construction et la sauvegarde de l’identité .Un récit "mythologique" de Roland Pavilla, artiste martiniquais et l'exploration émotive d'un bâtiment délaissé, avec les mots de la conteuse Yaya encore plus qu'avec le regard, sont le fil conducteur de ce film –documentaire de Cristiano BERTI.
17h-18h30 : Conférences .Serge Domi et William ROLLE seront amenés à communiquer dans le cadre de deux conférences données en ouverture de l’événement sur les rituels de la mort dans la société martiniquaise. A partir de l’éclairage de ces deux communications, c’est à une invitation à une réflexion constructive à laquelle nous serons tous conviés sur les questions des cadres sociohistoriques et symboliques à partir desquels s’articulent les dynamiques actuelles autour de certaines constructions partagées du passé martiniquais.
-« Etude sur les cimetières de la Martinique » Intervenant : William ROLLE
-« Les rituels de la mort : hier et aujourd’hui : analyse comparative » Intervenant : Serge DOMI
18h30 : veillée culturelle - Patrimonialisation du Cimetière d’Esclaves
Commémoration de la mémoire des ancêtres esclaves noirs en rapport à la présence d’un cimetière
d’esclaves découvert il y a 18 ans en face du Domaine Fonds Saint-Jacques, sur un terrain privé. Le
cérémoniel de célébration des morts se déroulera selon les ritualités d’usage en vigueur dans les
veillées funéraires martiniquaises.
Avec les conteurs Alain Legares en Maître de cérémonie et Lilian Lékouz de la Guadeloupe
Prestations musicales des groupes
- Watabwi et ses conques de lambi
- Belya
- N'kelo wa Kongo de la Guadeloupe (chant en langue congolaise par les descendants
Kongos de la Guadeloupe)
Entrée libre
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Samedi 05 Novembre « Corps mémoire » Rencontre théâtrale et dansée
1ère partie
18 h : « SOLITUDE » Carte blanche à Véronique Kanor
Solitudes Martinique est une performance de pict-dub-poetry. Sur scène, deux écrans géants sont
levés : photographies et fragments filmiques s’y jettent, s’alternent, s’emmêlent accompagnés
d’une bande son.
2ème partie
Deux chorégraphes martiniquais dans deux esthétiques sont invités à convoquer la
mémoire, les mémoires dans leur travail sur le corps : Avec la participation de la slameuse Simone Lagrand
19h : « Lespri Kò » .Patricia Guanel et sa compagnie « Le rêve de la soie »
Parler de soi avec l’histoire que l’on porte et les histoires qui nous ont construits. Arriver à se sentir soi-même dans le regard de l’autre nécessite une prise de conscience des multiples peaux qui nous constituent.
Dire que « l’esprit du corps est maître du corps », loin d’induire à une quelconque suprématie de la raison, souligne au contraire à quel point nous sommes gouvernés par l’invisible, par l’envers, à
quel point nous sommes doublés.
Lespri Kò est une pièce chorégraphique pour une danseuse. En nous appuyant sur nos origines créoles, nous voulons parler de cet « invisible » qui influe sur nos actes ; notre culture, notre éducation, notre histoire familiale, notre apparence physique etc. Nous voulons dire le cheminement souvent laborieux pour apprivoiser cet « invisible » et être en paix avec ce que nous sommes… Danseuse- Patricia Guannel et Chorégraphie - Patrick Servius
20h : « Passage » José Chalons et sa compagnie Tête Grainée
Le spectacle est le fruit d’un travail inspiré de l’ondulation de danses d’africaine et de l’énergie asiatique.
Deux cultures…naissance de l’imprévisible tel dans le spectacle cet ange dans la surprise étonné de la rencontre avec la terre.
Le personnage chemine traversant des états de la vie humaine que sont la douleur, la vieillesse, la mort, la réincarnation. Il les vit en son être étrange devant lequel s’ouvre un chemin de lumière. Danseur : José CHALON -Musicien : Alfred FANTONE . José CHALONS, danseur-chorégraphe martiniquais, affirme sa recherche dans un travail autour de la danse et du corps.
De l’Afro au Butoh, il poursuit sans relâche un travail autour de l’imaginaire, aussi bien dans ses créations chorégraphiques que musicales.
Tarifs: Adulte : 10,00 € -Enfant : 5,00 €
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Samedi 12 novembre
Jounen Bèlè - Gwo ka
Le bèlè martiniquais, tout comme le gwo ka guadeloupéen constituent les fondements musicaux
traditionnels de nos îles. Ce moment de musique et d’échange est une invitation à découvrir les
univers croisés des artistes invités.
10h-13h : bokantaj’pawol « la place des musiques bele et gwo ka dans les evenements de la vie »
14h: Bokantaj’mizik bèlè –gwo ka avec les groupes :
-Philo et les voix du tambour
-Bwamabi et ses invites Henri Brival et son bwa ronflé , Max Telephe
-K’tam perkysion, son ballet, ses invites les frères Rastocle et Grivalliers
-Hexa outremer et ses invites les conteurs Dédé Duguet, Marianne Metheus et Dédé
Saint-Prix
Béloka, griv la, Jomini, Hilaire Geoffroy de la Guadeloupe
Tarifs : Adulte : 10,00 € - Enfant : 5,00 €